VICTOZA 6 mg-ml, solution injectable en stylo prérempli, boîte de 2 stylos préremplis de 3 ml
Dernière révision : 19/11/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 60,26 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 60,26 €
Laboratoire exploitant : NOVO NORDISK
Victoza est
indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus
pour le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé en complément
d'un régime alimentaire et d'une activité physique :
· en monothérapie, quand l'utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en raison d'une intolérance ou d'une contre-indication
· en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les évènements cardiovasculaires, ainsi que sur les populations étudiées, voir les rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques.
· en monothérapie, quand l'utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en raison d'une intolérance ou d'une contre-indication
· en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les évènements cardiovasculaires, ainsi que sur les populations étudiées, voir les rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Le liraglutide ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un diabète de type 1 ou pour le traitement d'une acidocétose diabétique.
Le liraglutide ne peut pas se substituer à l'insuline. Des cas d'acidocétose diabétique ont été rapportés chez des patients insulino-dépendants après une interruption rapide de la prise d'insuline ou une réduction rapide de la dose d'insuline (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Il n'y a pas d'expérience thérapeutique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive de classe IV New York Heart Association (NYHA), le liraglutide n'est donc pas recommandée chez ces patients.
L'expérience chez les patients présentant une maladie inflammatoire de l'intestin et une gastroparésie diabétique est limitée. L'utilisation du liraglutide n'est pas recommandée chez ces patients puisqu'elle est associée à des réactions indésirables gastro-intestinales passagères telles que nausées, vomissements et diarrhées.
Aspiration pulmonaire en association avec une anesthésie générale ou une sédation profonde
Des cas d'aspiration pulmonaire du contenu gastrique ont été signalés chez des patients recevant des agonistes des récepteurs du GLP-1 subissant une anesthésie générale ou une sédation profonde. Par conséquent, le risque accru de contenu gastrique résiduel en raison du retard de vidange gastrique (voir rubrique Effets indésirables) doit être pris en considération avant de réaliser des procédures impliquant une anesthésie générale ou une sédation profonde.
Pancréatite aiguë
Des cas de pancréatites aiguës ont été observés lors de l'utilisation d'agonistes des récepteurs du GLP-1. Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques de la pancréatite aiguë. En cas de suspicion de pancréatite, le liraglutide devra être arrêté ; si une pancréatite aiguë est confirmée, le liraglutide ne devra pas être réadministré (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
Maladie thyroïdienne
Des effets indésirables thyroïdiens, comme un goitre, ont été rapportés dans les essais cliniques et en particulier chez les patients présentant une maladie thyroïdienne préexistante. Le liraglutide doit donc être utilisé avec précaution chez ces patients.
Hypoglycémie
Les patients traités par le liraglutide en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline peuvent présenter une augmentation du risque d'hypoglycémie (voir rubrique Effets indésirables). Le risque d'hypoglycémie peut être diminué en réduisant la dose du sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline.
Déshydratation
Des signes et des symptômes de déshydratation, incluant une insuffisance rénale et une insuffisance rénale aiguë, ont été rapportés chez des patients traités par le liraglutide. Les patients traités par le liraglutide doivent être avertis du risque potentiel de déshydratation liée aux effets indésirables gastro- intestinaux et doivent prendre des précautions pour éviter une perte hydrique.
Excipients
Victoza contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose. Le médicament est donc essentiellement «sans sodium».
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Résumé du profil de sécurité
Dans cinq essais cliniques de phase 3a de grande envergure et menés sur le long terme, plus de 2 500 patients adultes ont été traités, soit par Victoza seul, soit par Victoza en association à la metformine, à un sulfamide hypoglycémiant (avec ou sans metformine) ou à la metformine associée à la rosiglitazone.
Les réactions indésirables les plus fréquemment observées pendant les essais cliniques étaient les affections gastro-intestinales : les nausées et les diarrhées étaient très fréquentes, alors que les vomissements, la constipation, les douleurs abdominales et la dyspepsie étaient fréquents. Ces réactions indésirables gastro-intestinales peuvent survenir plus fréquemment en début de traitement. Ces réactions s'atténuent généralement en quelques jours ou quelques semaines avec la poursuite du traitement. Les céphalées et les rhinopharyngites étaient fréquentes également. De plus, les hypoglycémies étaient fréquentes, voire très fréquentes lorsque le liraglutide était associé à un sulfamide hypoglycémiant. Les cas d'hypoglycémie sévère ont principalement été observés en cas d'association à un sulfamide hypoglycémiant.
Liste tabulée des réactions indésirables
Le tableau 1
répertorie les réactions indésirables reportées lors des essais de phase 3a
contrôlés à long terme, de l'essai LEADER (un essai cardiovasculaire à long
terme) et les réactions indésirables rapportées spontanément (après
commercialisation). La fréquence de tous les évènements a été calculée sur la
base de leur incidence lors des essais cliniques de phase 3a.
Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥
1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000)
; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les réactions indésirables
sont présentées suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 Réactions indésirables lors des essais de phase 3a contrôlés à long terme, de l'essai LEADER (essai cardiovasculaire à long terme) et réactions indésirables rapportées spontanément (après commercialisation)
Classes de systèmes
d'organes MedDRA |
Très fréquent |
Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare |
Infections et infestations |
Rhinopharyngite Bronchite |
||||
Affections du système immunitaire | Réactions anaphylactiques | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypoglycémie
Anorexie Diminution de l'appétit |
Déshydratation | |||
Affections du système nerveux |
Céphalées
Vertiges |
Dysgueusie |
|||
Affections cardiaques | Augmentation de la fréquence cardiaque | ||||
Affections gastro- intestinales |
Nausées Diarrhées |
Vomissements Dyspepsie Douleur abdominale haute Constipation Gastrite Flatulences Distension abdominale Reflux gastro-œsophagien Gêne abdominale Mal de dents |
Ralentissement
de la vidange gastrique |
Obstruction intestinale | Pancréatite (y compris pancréatite nécrosante) |
Affections hépatobiliaires |
Lithiase biliaire Cholécystite |
||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash |
Urticaire
Prurit |
Amyloïdose cutanée |
||
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale Insuffisance rénale aiguë |
||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fatigue
Réactions au site d'injection |
Malaise | |||
Investigations |
Lipase augmentée* Amylase augmentée* |
Description de certaines réactions indésirables
Lors d'un essai clinique réalisé avec le liraglutide en monothérapie, le taux d'hypoglycémies observées avec le liraglutide était inférieur à celui rapporté pour les patients traités par le comparateur actif (glimépiride). Les réactions indésirables le plus fréquemment observées étaient les affections gastro-intestinales, les infections et les infestations.
Hypoglycémie
La plupart des épisodes d'hypoglycémie confirmée observés au cours des essais
cliniques étaient mineurs. Aucun épisode d'hypoglycémie sévère n'a été observé
durant l'essai réalisé avec le liraglutide
utilisé en monothérapie. Les hypoglycémies sévères
peuvent survenir peu fréquemment avec le liraglutide et ont principalement
été observées lorsque le liraglutide
était associé à un sulfamide hypoglycémiant (0,02 événement/patient-année).
Quelques rares épisodes d'hypoglycémie (0,001 événement/patient-année) ont été
observés lors de l'administration du liraglutide
en association à des antidiabétiques oraux autres que les sulfamides
hypoglycémiants. Le risque d'hypoglycémie est faible lorsque le liraglutide est utilisé en
association à l'insuline basale (1,0 événement/patient-année, voir rubrique Propriétés
pharmacodynamiques). Au cours de l'essai LEADER, les épisodes
d'hypoglycémie sévère ont été rapportés à un taux plus faible avec le liraglutide par rapport au
placebo (1,0 vs 1,5 évènements pour 100 patients-années ; taux estimé de ratio
à 0,69 [0,51 à 0,93]) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Pour les patients traités par insuline prémélangée
à l'inclusion et pendant au moins les 26 semaines suivantes, le taux
d'hypoglycémie sévère pour le liraglutide
et le placebo était de 2,2 évènements pour 100 patients-années.
Réactions
indésirables gastro-intestinales
Lorsque le liraglutide
était associé à la metformine, 20,7 % des patients ont rapporté au moins un
épisode nauséeux et 12,6 % des patients au moins un épisode diarrhéique.
Lorsque le liraglutide
était associé à un sulfamide hypoglycémiant, 9,1 % des patients ont rapporté au
moins un épisode nauséeux et 7,9 % des patients au moins un épisode
diarrhéique. La plupart de ces épisodes étaient d'intensité légère à modérée et
dose-dépendants. Chez la plupart des patients ayant initialement présenté des
nausées, la fréquence et l'intensité de celles-ci ont diminué avec la poursuite
du traitement.
Les patients
> 70 ans peuvent être davantage sujets aux effets indésirables
gastro-intestinaux lorsqu'ils sont traités par le liraglutide.
Les patients présentant une insuffisance rénale légère et modérée (clairance de
la créatinine de 60 à 90 ml/min et de 30 à 59 ml/min, respectivement) peuvent
être plus sujets aux effets indésirables gastro-intestinaux lorsqu'ils sont
traités par le liraglutide.
Lithiase biliaire
et cholécystite
Peu de cas de lithiase biliaire (0,4 %) et de cholécystite (0,1 %) ont été
rapportés au cours des essais cliniques de phase 3a, contrôlés, à long terme
réalisés avec le liraglutide.
Dans l'essai LEADER, la fréquence de lithiase biliaire et de cholécystite était
respectivement de 1,5 % et de 1,1 % pour le liraglutide et de 1,1 % et 0,7 % pour le placebo
(voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Une amyloïdose cutanée peut apparaitre au site d'injection (Voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Sorties
d'essai
Dans les essais contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), l'incidence des
sorties d'essai dues aux effets indésirables était de 7,8 % chez les patients
traités par le liraglutide
et de 3,4 % chez les patients traités par le comparateur. Chez les patients
traités par le liraglutide,
les réactions indésirables ayant le plus fréquemment conduit à une sortie
d'essai étaient les nausées (2,8 % des patients) et les vomissements (1,5 %).
Réactions
au site d'injection
Lors des essais cliniques contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), environ
2 % des patients traités par Victoza
ont rapporté une réaction au site d'injection. Ces réactions étaient
généralement de faible intensité.
Pancréatite
Peu de cas de pancréatite aiguë (< 0,2 %) ont été rapportés lors des essais cliniques
de phase 3, contrôlés, à long terme réalisés avec Victoza. Des pancréatites ont également été
rapportées après la commercialisation du médicament. Au cours de l'essai
LEADER, la fréquence des pancréatites aigües confirmées par adjudication était respectivement
de 0,4 % pour le liraglutide
et 0,5 % pour le placebo (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques)
Réactions
allergiques
Des réactions allergiques, notamment urticaire, rash et prurit, ont été rapportées
lors de la commercialisation de Victoza.
Quelques cas de réactions anaphylactiques associées à d'autres symptômes, tels
qu'une hypotension, des palpitations, une dyspnée et des œdèmes, ont été
rapportés lors de la commercialisation de Victoza. Quelques cas (0,05 %) d'angiœdème ont été rapportés au cours des essais
cliniques à long terme menés avec Victoza.
Population
pédiatrique
Globalement, la fréquence, le type et la gravité des effets indésirables
observés chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus étaient
comparables à ceux observés dans la population adulte.
Le taux d'épisodes hypoglycémiques confirmés était plus élevé avec le liraglutide (0,58
événement/patient-année) par rapport au placebo (0,29 événement/patient-année).
Chez les patients traités par insuline avant un épisode hypoglycémique
confirmé, le taux était plus élevé avec le liraglutide (1,82 événements/patient-année) par
rapport au placebo (0,91 événement/patient-année). Aucun épisode d'hypoglycémie
sévère n'est survenu dans le groupe de traitement liraglutide.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et le réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance, site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de douleur intense et persistante au niveau de l'estomac qui peut s'étendre au dos, associée à des nausées et des vomissements.
DEMANDER UNE AIDE MEDICALE ET INFORMER LE MEDECIN en cas de réaction allergique : problèmes respiratoires, gonflement de la gorge et du visage, augmentation du rythme cardiaque.
EVITER la déshydratation en buvant beaucoup d'eau, surtout en cas de vomissements ou de diarrhées.
INFORMER le médecin en cas d'intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie (endormissement).
NE PAS conduire de véhicules ou utiliser de machines en cas d'hypoglycémie.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du liraglutide chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'espèce humaine n'est pas connu.
Le liraglutide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, période durant laquelle il est recommandé d'utiliser de l'insuline. En cas de projet de grossesse ou en cas de grossesse, le traitement par Victoza devra être interrompu.
Allaitement
On ne sait pas si le liraglutide est excrété dans le lait maternel. Les études effectuées chez l'animal ont montré que le liraglutide et les métabolites à forte homologie structurelle étaient peu transférés dans le lait. Des études non cliniques réalisées chez de jeunes rats allaités ont mis en évidence un ralentissement de la croissance néonatale lié au traitement (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En raison du manque d'expérience, Victoza ne devra pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Hormis une légère diminution du nombre d'embryons vivants, les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur la fertilité.
In vitro, le liraglutide a montré un très faible potentiel d'interaction pharmacocinétique avec d'autres substances actives se liant au cytochrome P450 ou aux protéines plasmatiques.
Le léger ralentissement de la vidange gastrique observé avec le liraglutide est susceptible d'influencer l'absorption des médicaments administrés de façon concomitante par voie orale. Les études d'interaction n'ont pas mis en évidence de retard d'absorption cliniquement significatif et aucun ajustement de la dose n'est donc nécessaire. Quelques patients traités par liraglutide ont signalé au moins un épisode diarrhéique sévère. Une diarrhée peut influencer l'absorption concomitante des médicaments pris par voie orale.
Warfarine et autres dérivés de la coumarine
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Une interaction cliniquement significative avec des principes actifs peu solubles ou à marge thérapeutique étroite comme la warfarine ne peut être exclue. Lors de l'initiation du traitement par le liraglutide chez les patients sous warfarine ou autres dérivés de la coumarine, il est recommandé de surveiller plus fréquemment l'INR (Rapport Normalisé International).
Paracétamol
Le liraglutide n'a pas modifié l'exposition totale au paracétamol après administration d'une dose unique de 1 000 mg. La Cmax du paracétamol a diminué de 31 % et le tmax médian a été retardé jusqu'à 15 min. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire en cas de prise concomitante de paracétamol.
Atorvastatine
Le liraglutide n'a pas modifié l'exposition totale à l'atorvastatine de façon cliniquement significative après administration d'une dose unique de 40 mg d'atorvastatine. Par conséquent, aucun ajustement de la dose d'atorvastatine n'est nécessaire en cas d'administration avec du liraglutide. Avec le liraglutide, la Cmax de l'atorvastatine a diminué de 38 % et le tmax médian a été retardé, passant de 1 h à 3 h.
Griséofulvine
Le liraglutide n'a pas modifié l'exposition totale à la griséofulvine après administration d'une dose unique de 500 mg de griséofulvine. La Cmax de la griséofulvine a augmenté de 37 % alors que le tmax médian n'a pas changé. Aucun ajustement de la dose de griséofulvine et des autres composés à solubilité faible et perméabilité élevée n'est nécessaire.
Digoxine
Après administration d'une dose unique de 1 mg de digoxine avec du liraglutide, l'ASC de la digoxine a été réduite de 16 % et la Cmax a diminué de 31 %. Le tmax médian de la digoxine a été retardé, passant de 1 h à 1,5 h. Ces résultats indiquent qu'aucun ajustement de la dose de la digoxine n'est nécessaire.
Lisinopril
Après administration d'une dose unique de 20 mg de lisinopril avec du liraglutide, l'ASC du lisinopril a été réduite de 15% et la Cmax a diminué de 27 %. Avec le liraglutide, le tmax médian du lisinopril a été retardé, passant de 6 h à 8 h. Ces résultats indiquent qu'aucun ajustement de la dose du lisinopril n'est nécessaire.
Contraceptifs oraux
Après administration d'une dose unique d'un contraceptif oral, le liraglutide a diminué la Cmax de l'éthinylestradiol et du lévonorgestrel de 12 et 13 % respectivement. Pour les deux composés, le tmax a été retardé de 1,5 h avec le liraglutide. Aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition totale à l'éthinylestradiol et au lévonorgestrel n'a été observé. Il n'est pas attendu de modification de l'effet contraceptif lors d'une administration concomitante avec le liraglutide.
Insuline
Aucune interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique n'a été observée entre le liraglutide et l'insuline détémir lors de l'administration d'une dose unique de 0,5 U/kg d'insuline détémir avec1,8 mg de liraglutide à l'état d'équilibre chez des patients diabétiques de type 2.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Posologie
Afin d'améliorer la tolérance gastro-intestinale, le liraglutide sera initié à la dose de 0,6 mg par jour. Après au moins une semaine de traitement, la dose devra être augmentée à 1,2 mg. En fonction de la réponse clinique, après au moins une semaine de traitement, certains patients pourront être amenés à bénéficier d'une augmentation de la dose de 1,2 mg à 1,8 mg afin d'obtenir un meilleur contrôle glycémique. Une dose quotidienne supérieure à 1,8 mg n'est pas recommandée.
Lorsque Victoza est ajouté à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline, une diminution de la dose du sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline devra être envisagée afin de réduire le risque d'hypoglycémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'association à un sulfamide hypoglycémiant n'est valable que pour les patients adultes.
Une
autosurveillance glycémique n'est pas nécessaire pour ajuster la dose de
Victoza.
Une autosurveillance glycémique est nécessaire pour ajuster la dose de
sulfamide hypoglycémiant ou d'insuline, notamment lors de l'instauration du
traitement par Victoza et de la réduction de l'insuline. L'adoption d'une
approche par étapes de la réduction de la dose d'insuline est recommandée.
Populations particulières
Sujets âgés
(> 65 ans)
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire en fonction de l'âge (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance
rénale
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. Il n'y a pas d'expérience
clinique de ce traitement chez les patients présentant une insuffisance rénale
au stade terminal. Victoza n'est donc pas recommandé chez ces patients (voir
rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés
pharmacocinétiques).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n'est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère ou modérée. Victoza n'est pas recommandé chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique Propriétés
pharmacocinétiques).
Population
pédiatrique
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les adolescents et les
enfants âgés de 10 ans et plus. Aucune donnée n'est disponible chez les enfants
de moins de 10 ans (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés
pharmacocinétiques).
Mode d'administration
Victoza ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire.
Victoza doit être administré une fois par jour, quel que soit le moment de la journée, indépendamment des repas. Victoza peut être injecté par voie sous-cutanée dans l'abdomen, la cuisse ou le haut du bras. Le site d'injection et le moment de l'injection peuvent être modifiés sans ajustement de la dose. Toutefois, il est préférable d'effectuer les injections de Victoza à peu près au même moment de la journée, après avoir choisi l'heure la plus adaptée. Les sites d'injection doivent toujours être alternés afin de réduire le risque de dépôts amyloïdes au site d'injection (voir rubrique Effets indésirables). Pour les instructions plus détaillées concernant l'administration, voir la rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.
Durée de conservation :
30 mois.
Après la première utilisation : 1 mois.
Précautions particulières de conservation :
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
À conserver à distance du compartiment de congélation.
Après la première utilisation : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C ou à conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le capuchon sur le stylo, à l'abri de la lumière.
Certaines substances mélangées à Victoza peuvent entraîner une dégradation du liraglutide. En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Des cas de surdosage,
jusqu'à 40 fois (72 mg) la dose d'entretien recommandée, ont été
rapportés lors des essais cliniques et lors de la commercialisation.
Les événements rapportés incluaient des nausées sévères, des
vomissements, une diarrhée ainsi qu'une hypoglycémie sévère.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être
initié en fonction des signes cliniques et des symptômes du patient.
Les signes cliniques de déshydratation doivent être recherchés chez le
patient et la glycémie doit être surveillée.
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, analogue du glucagon-like peptide 1 (GLP-1), code ATC : A10BJ02
Mécanisme d'action
Le liraglutide est un analogue du GLP-1 présentant 97 % d'homologie avec le GLP-1 humain qui se lie et active le récepteur du GLP-1. Le récepteur du GLP-1 est la cible du GLP-1 natif, une hormone incrétine endogène qui potentialise de façon glucose-dépendante la sécrétion d'insuline par les cellules bêta du pancréas. Contrairement au GLP-1 natif, le liraglutide possède chez l'homme un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique permettant son administration en une fois par jour. Après administration sous-cutanée, le profil d'action prolongée fait intervenir trois mécanismes : une auto-agrégation qui permet une absorption lente, une liaison à l'albumine et une stabilité accrue vis-à- vis de l'enzyme dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) et de l'enzyme endopeptidase neutre (EPN), ce qui se traduit par une longue demi-vie plasmatique.
L'action du liraglutide résulte d'une interaction spécifique avec les récepteurs du GLP-1, entraînant une augmentation de la formation d'AMPc (adénosine monophosphate cyclique). Le liraglutide stimule la sécrétion d'insuline de façon glucose-dépendante. Il diminue simultanément la sécrétion excessive de glucagon, également de façon glucose-dépendante. Ainsi, quand la glycémie est élevée, la sécrétion d'insuline est stimulée et la sécrétion de glucagon est inhibée. Inversement, lors d'une hypoglycémie, le liraglutide diminue la sécrétion d'insuline sans altérer la sécrétion du glucagon. Le mécanisme de diminution de la glycémie entraîne également un léger ralentissement de la vidange gastrique. Le liraglutide réduit le poids et la masse grasse par des mécanismes diminuant la sensation de faim et les apports énergétiques. Le GLP-1 est un régulateur physiologique de l'appétit et de la prise alimentaire, mais son mécanisme d'action exact n'est pas entièrement connu.
Lors des études effectuées chez l'animal, l'administration périphérique de liraglutide a entraîné une assimilation dans des régions cérébrales spécifiques impliquées dans la régulation de l'appétit. Le liraglutide, par l'activation spécifique du récepteur du GLP-1 (GLP-1R), a ainsi augmenté la satiété et diminué les principaux signaux de la faim, ce qui a entraîné une perte de poids.
Les récepteurs du GLP-1 sont également exprimés dans des régions spécifiques du cœur, du système vasculaire, du système immunitaire et des reins. Dans les modèles de souris ayant de l'athérosclérose, le liraglutide a permis de prévenir la progression de la plaque aortique et a réduit l'inflammation de la plaque. De plus, le liraglutide a eu un effet bénéfique sur les lipides plasmatiques. Le liraglutide n'a pas réduit la taille des plaques déjà établies.
Effets pharmacodynamiques
Le liraglutide a une durée d'action de 24 heures. Il améliore le contrôle glycémique des patients diabétiques de type 2 en diminuant la glycémie à jeun et la glycémie postprandiale.
Efficacité et sécurité cliniques
L'amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire font, l'un et l'autre, partie intégrante du traitement du diabète de type 2.
Cinq essais cliniques de phase 3a chez l'adulte, contrôlés, randomisés, en double aveugle ont été réalisés afin d'évaluer les effets du liraglutide sur le contrôle glycémique (Tableau 2). Le traitement par le liraglutide a permis une amélioration statistiquement et cliniquement significative de l'HbA1c (hémoglobine glycosylée A1c), de la glycémie à jeun et de la glycémie postprandiale par rapport au placebo.
Ces essais ont inclus 3 978 patients diabétiques de type 2 (2 501 patients traités par le liraglutide), 53,7 % étaient des hommes et 46,3 % des femmes. 797 patients (508 traités par le liraglutide) étaient âgés ≥ 65 ans et 113 patients (66 traités par le liraglutide) étaient âgés ≥ 75 ans.
Des essais supplémentaires ont été réalisés avec le liraglutide chez 1 901 patients, dont quatre essais cliniques contrôlés, randomisés, en ouvert (incluant 464, 658, 323 et 177 patients par essai) et un essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle chez des patients diabétiques de type 2 présentant une insuffisance rénale modérée (279 patients).
Un essai cardiovasculaire de grande envergure (l'essai LEADER) a également été réalisé avec le liraglutide chez 9 340 patients diabétiques de type 2 présentant un haut risque cardiovasculaire.
· Contrôle glycémique
Monothérapie
À 52 semaines, le
liraglutide en monothérapie a permis une diminution
statistiquement significative et durable de l'HbA1c par rapport au glimépiride 8 mg (-0,84 % pour 1,2 mg, -1,14 % pour 1,8 mg
vs - 0,51 % pour le comparateur) chez les patients précédemment traités soit
par un régime alimentaire et de l'exercice physique, soit par un antidiabétique
oral en monothérapie à une dose ne dépassant pas la moitié de la dose maximale
tolérée (Tableau 2).
Association
aux antidiabétiques oraux
À 26 semaines, le
liraglutide en association à la metformine, au glimépiride ou à la metformine et rosiglitazone
ou en association aux iSGLT2 ± metformine, a permis une diminution
statistiquement significative et durable de l'HbA1c par rapport aux
patients sous placebo (tableaux 2).
Tableau 2 Essais cliniques de phase 3 avec le liraglutide en monothérapie (52 semaines) et en association avec des antidiabétiques oraux (26 semaines)
n |
HbA1c
moyenne à l'inclusion (%) |
Variation
de l'HbA1c moyenne par rapport à l'inclusion (%) |
Patients
(%) ayant atteints une HbA1c < 7 % |
Poids
moyen à l'inclusion (kg) |
Variation
du poids moyen à l'inclusion (kg) |
|
Monothérapie | ||||||
Liraglutide 1,2 mg | 251 | 8,18 | -0,84* | 42,81, 58,33 | 92,1 | -2,05** |
Liraglutide 1,8 mg | 246 | 8,19 | -1,14** | 50,91, 62,03 | 92,6 | -2,45** |
Glimépiride 8 mg/jour | 248 | 8,23 | -0,51 | 27,81, 30,83 | 93,3 | 1,12 |
En association à la metformine (2 000 mg/jour) | ||||||
Liraglutide 1,2 mg | 240 | 8,3 | -0,97† | 35,31, 52,82 | 88,5 | -2,58** |
Liraglutide 1,8 mg | 242 | 8,4 | -1,00† | 42,41, 66,32 | 88,0 | -2,79** |
Placebo | 121 | 8,4 | 0,09 | 10,81, 22,52 | 91,0 | -1,51 |
Glimépiride 4 mg/jour | 242 | 8,4 | -0,98 | 36,31, 56,02 | 89,0 | 0,95 |
En association au glimépiride (4 mg/jour) | ||||||
Liraglutide 1,2 mg | 228 | 8,5 | -1,08** | 34,51, 57,42 | 80,0 | 0,32** |
Liraglutide 1,8 mg | 234 | 8,5 | -1,13** | 41,61, 55,92 | 83,0 | -0,23** |
Placebo | 114 | 8,4 | 0,23 | 7,51, 11,82 | 81,9 | -0,10 |
Rosiglitazone 4 mg/jour | 231 | 8,4 | -0,44 | 21,91, 36,12 | 80,6 | 2,11 |
En association à la metformine (2 000 mg/jour) + rosiglitazone (4 mg deux fois par jour) | ||||||
Liraglutide 1,2 mg | 177 | 8,48 | -1,48 | 57,51 | 95,3 | -1,02 |
Liraglutide 1,8 mg | 178 | 8,56 | -1,48 | 53,71 | 94,9 | -2,02 |
Placebo | 175 | 8,42 | -0,54 | 28,11 | 98,5 | 0,60 |
En association à la metformine (2 000 mg/jour) + glimépiride (4 mg/jour) | ||||||
Liraglutide 1,8 mg | 230 | 8,3 | -1,33* | 53,11 | 85,8 | -1,81** |
Placebo | 114 | 8,3 | -0,24 | 15,31 | 85,4 | -0,42 |
Insuline glargine4 | 232 | 8,1 | -1,09 | 45,81 | 85,2 | 1,62 |
En association aux iSGLT25 ± metformine (≥ 1 500 mg/jour) | ||||||
Liraglutide 1,8 mg | 203 | 8,00 | -1,02*** | 54,8*** | 91,0 | -2,92 |
Placebo | 100 | 7,96 | -0,28 | 13,9 | 91,4 | -2,06 |
1tous les patients ; 2précédente monothérapie par antidiabétique oral ; 3patients précédemment traités par régime alimentaire
5Victoza en association aux iSGLT2 a été étudié sur toutes les doses approuvées de iSGLT2
4la dose de l'insuline glargine était déterminée en ouvert et était conforme à l'algorithme pour la titration de l'insuline glargine. La titration de la dose de l'insuline glargine était réalisée par le patient sur les instructions de l'investigateur :
Schéma de titration de l'insuline glargine
Auto-contrôles de la GAJ (glycémie à jeun) | Augmentation de la dose de l'insuline glargine (UI) |
Objectif : ≤ 5,5 mmol/l (≤ 100 mg/dl) | Aucun ajustement |
> 5,5 et < 6,7 mmol/l (> 100 et < 120 mg/dl) | 0 - 2 UIa |
≥ 6,7 mmol/l (≥ 120 mg/dl) | 2 UI |
Association
à l'insuline
Dans un essai
clinique de 104 semaines, 57 % des patients diabétiques de type 2, traités par
l'insuline dégludec en association avec la
metformine, ont atteint la cible d'HbA1c
< 7 %. Les patients
restants ont poursuivi dans un essai clinique en ouvert de 26 semaines
et ont
été randomisés pour recevoir, en plus de leur traitement, soit le
liraglutide soit une seule injection d'insuline asparte (lors du repas
le plus copieux). Dans le bras
insuline dégludec + liraglutide,
la dose d'insuline a été réduite de 20 % afin de diminuer le risque
d'hypoglycémie.
L'ajout du liraglutide a entraîné une réduction
significativement et statistiquement plus importante de l'HbA1c
(-0,73 % pour le liraglutide vs -0,40 % pour le
comparateur) et du poids corporel (-3,03 kg vs 0,72 kg). Le taux d'épisodes
hypoglycémiques (par patient-année d'exposition) était statistiquement et
significativement plus bas lors de l'ajout du liraglutide
par rapport à l'ajout d'une seule injection d'insuline asparte
(1,0 vs 8,15 ; ratio : 0,13 ; IC 95 % : 0,08 ; 0,21).
Dans un essai clinique de 52 semaines, l'ajout d'insuline détémir au liraglutide 1,8 mg et à la metformine, chez les patients insuffisamment contrôlés sous liraglutide et metformine seuls, a permis une diminution de 0,54 % d'HbA1c depuis l'inclusion, comparé à une diminution de 0,20 % d'HbA1c dans le groupe contrôle liraglutide 1,8 mg plus metformine. La perte de poids a été maintenue. Une faible augmentation du taux d'épisodes d'hypoglycémie mineure a été observée (0,23 versus 0,03 événements par patient-année).
Dans l'essai LEADER (voir la sous-rubrique évaluation cardiovasculaire), 873 patients étaient sous insuline prémélangée (avec ou sans ADO(s)) à l'inclusion et au moins pendant les 26 semaines suivantes. Le taux d'HbA1c moyen à l'inclusion était de 8,7 % pour le liraglutide et le placebo. À la semaine 26, la variation moyenne estimée de l'HbA1c était respectivement de -1,4 % et de -0,5 % pour liraglutide et pour le placebo, avec une différence de traitement estimée de -0,9 [-1,00 ; -0,70]IC 95 %. Le profil de sécurité du liraglutide en association avec l'insuline prémélangée était globalement comparable à celui observé pour le placebo en association avec l'insuline prémélangée (voir rubrique Effets indésirables).
Utilisation
chez les patients présentant une insuffisance rénale
Dans un essai en
double aveugle comparant l'efficacité et la sécurité du liraglutide
1,8 mg par rapport au placebo, en association à l'insuline et/ou à des
antidiabétiques oraux, chez des patients diabétiques de type 2 présentant une
insuffisance rénale modérée, le liraglutide était
supérieur au placebo en termes de diminution d'HbA1c après 26
semaines (-1,05 % vs -0,38 %). Significativement plus de patients ont atteint
une HbA1c
inférieure à 7 % avec le liraglutide
en comparaison au placebo (52,8 % vs 19,5 %). Dans les deux groupes,
une
diminution du poids a été observée : -2,4 kg avec le liraglutide
vs -1,09 kg avec le placebo. Le risque d'épisodes hypoglycémiques était
comparable entre les deux groupes de traitement. Le profil de sécurité
du liraglutide était globalement similaire à celui observé
dans d'autres études menées avec le liraglutide.
· Proportion de patients ayant obtenu une
diminution de l'HbA1c
Le liraglutide seul a permis à un nombre significativement
et statistiquement plus grand de patients d'atteindre un taux d'HbA1c
≤ 6,5 % à 52 semaines, par rapport aux patients ayant reçu du glimépiride (37,6 % pour 1,8 mg et 28,0 % pour 1,2 mg vs
16,2 % pour le comparateur).
Le liraglutide en association à la metformine, au glimépiride, à la metformine et rosiglitazone ou aux iSGLT2 ± metformine, a permis à un nombre significativement et statistiquement plus grand de patients d'atteindre un taux d'HbA1c ≤ 6,5 % à 26 semaines, par rapport aux patients ayant reçu ces médicaments seuls (p ≤ 0,0001).
· Glycémie à jeun
Le liraglutide en monothérapie et en association à un
ou deux antidiabétiques oraux a permis une diminution de la glycémie à jeun de
13 à 43,5 mg/dl (0,72 à 2,42 mmol/l). Cette
diminution a été observée dès les deux premières semaines de traitement.
· Glycémie postprandiale
Le liraglutide diminue la glycémie postprandiale des
trois principaux repas de 31 à 49 mg/dl (1,68 à 2,71 mmol/l).
· Fonction bêta-cellulaire
Les essais cliniques réalisés avec le liraglutide
mettent en évidence une amélioration de la fonction bêta-cellulaire sur la base
de mesures telles que le modèle d'homéostasie de la fonction bêta-cellulaire
(HOMA-B) et le rapport pro-insuline/insuline. Une amélioration de la première
et de la deuxième phase de sécrétion d'insuline après 52 semaines de traitement
par liraglutide a été démontrée dans un sous-groupe
de patients présentant un diabète de type 2 (n = 29).
· Poids
Le traitement par liraglutide en association à la
metformine, à la metformine et glimépiride, à la
metformine et rosiglitazone ou aux iSGLT2 associés ou
non à la metformine, a permis une diminution durable du poids de 0,86 kg à 2,62
kg en comparaison au placebo.
Une perte de poids plus importante a été observée chez les patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé à l'inclusion.
· Evaluation cardiovasculaire
L'analyse post-hoc des événements indésirables cardiovasculaires majeurs graves
(décès d'origine cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral) survenus dans tous les essais de phases 2 et 3 de durée intermédiaire
et de longue durée (de 26 semaines jusqu'à 100 semaines) a inclus 5 607
patients (dont 3 651 étaient exposés au liraglutide)
et n'a pas montré d'augmentation du risque cardiovasculaire (rapport des taux
d'incidence de 0,75 (IC 95% : 0,35 ; 1,63)) pour le liraglutide
par rapport à l'ensemble des comparateurs.
L'essai LEADER
(Liraglutide Effect and
Action in Diabetes Evaluation of Cardiovascular
Outcome Results) est un
essai clinique multicentrique, en double-aveugle, contrôlé versus placebo.
9 340 patients ont été randomisés afin de recevoir soit du liraglutide
(4 668) soit un placebo (4 672), en association avec une prise en charge
standard de l'HbA1c
et des facteurs de risque cardiovasculaires. Le
critère primaire, ou le statut vital en fin d'essai, était disponible
pour
respectivement 99,7 % et 99,6 % des patients randomisés pour recevoir
soit du liraglutide soit du placebo. La durée de l'observation
était au minimum de 3,5 années et pouvait aller jusqu'à 5 ans maximum.
La
population de l'essai incluait des patients ≥ 65 ans (n = 4 329), des
patients ≥ 75 ans (n = 836) et des patients présentant une insuffisance
rénale légère (n = 3 907), modérée (n = 1 934) ou sévère (n = 224).
L'âge moyen
était de 64 ans et l'IMC moyen était de 32,5 kg/m2. L'ancienneté
moyenne du diabète était de 12,8 ans.
Le critère primaire était le délai de survenue depuis la randomisation du premier évènement cardiovasculaire majeur (MACE) : mortalité cardiovasculaire, infarctus du myocarde non-fatal ou accident vasculaire cérébral non-fatal. Le liraglutide était supérieur dans la prévention du MACE par rapport au placebo (Figure 1). Le Hazard ratio estimé était constamment inférieur à 1 pour les 3 composants du MACE.
Le liraglutide a également diminué significativement le risque de MACE élargi (MACE primaire, angor instable entraînant une hospitalisation, revascularisation coronaire ou hospitalisation due à une insuffisance cardiaque) et ainsi que d'autres critères secondaires (Figure 2).
Figure 1: Kaplan Meier du délai de survenue du premier MACE -
Analyse de la population FAS
Figure 2: Analyses des types d'évènements cardiovasculaires individuels - Analyse de la population FAS
Une réduction significative et durable de l'HbA1c de l'inclusion jusqu'au 36ème mois a été observée avec le liraglutide par rapport au placebo, en ajout à une prise en charge standard (-1,16 % vs -0,77 % ; différence de traitement estimée [DTE] -0,40 % [-0,45 ; -0,34]). La nécessité d'un traitement d'intensification par insuline était diminué de 48 % avec le liraglutide par rapport au placebo chez les patients naïfs d'insuline à l'inclusion (HR 0,52 [0,48 ; 0,57]).
·
Pression
artérielle et fréquence cardiaque
Sur
toute la durée des essais de phase 3a, le liraglutide
a diminué la pression artérielle systolique en moyenne de 2,3 à 6,7
mmHg par rapport à l'inclusion et de 1,9 à 4,5 mmHg par rapport au
comparateur actif. Une augmentation
moyenne de la fréquence cardiaque depuis l'inclusion de 2 à 3
battements par
minute a été observée avec le liraglutide lors des
essais cliniques à long terme incluant LEADER. Dans l'essai LEADER, il
n'a pas
été observé d'impact clinique à long terme de l'augmentation de la
fréquence
cardiaque sur le risque d'évènements cardiovasculaires.
·
Evaluation
microvasculaire
Au cours de l'essai LEADER, les évènements microvasculaires
comprenaient la survenue de néphropathies et de rétinopathies. L'analyse du
délai de survenue du premier évènement microvasculaire
pour le liraglutide par rapport au placebo avait un
HR de 0,84 [0,73, 0,97]. Le HR du liraglutide par
rapport au placebo était de 0,78 [0,67, 0,92] concernant la survenue du premier
évènement rénal et de 1,15 [0,87, 1,52] concernant la survenue du prémier évènement oculaire.
·
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des médicaments
contenant des protéines ou des peptides, les patients traités par
liraglutide peuvent développer des anticorps anti-liraglutide. En
moyenne, 8,6 % des patients ont développé
des anticorps. L'apparition d'anticorps n'a pas été associée à une
perte
d'efficacité du liraglutide.
Population pédiatrique
Dans une étude en double aveugle comparant l'efficacité et la sécurité de Victoza 1,8 mg par rapport au placebo en association à la metformine ± insuline chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus diabétiques de type 2, Victoza était supérieur par rapport au placebo dans la réduction du taux d'HbA1c après 26 semaines (-1,06, [-1,65, 0,46]). La différence dans le traitement pour l'HbA1c était de 1,3 % après 26 semaines supplémentaires d'extension en ouvert, confirmant le contrôle glycémique prolongé avec Victoza.
Le profil
d'efficacité et de sécurité de Victoza était
comparable à celui observé dans la population adulte traitée par Victoza.
Sur la base d'un contrôle glycémique adéquat ou de la tolérabilité,
30 % des patients de l'étude sont restés à une dose de 0,6 mg, 17 % ont
augmenté la dose à 1,2 mg et 53 % ont augmenté la dose à 1,8 mg.
Autres données cliniques
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l'efficacité et la sécurité du liraglutide (1,2 mg et 1,8 mg) et de la sitagliptine (100 mg, un inhibiteur de la DPP-4), chez des patients n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine (HbA1c moyenne de 8,5%), le liraglutide, aux deux doses, était statistiquement supérieur à la sitagliptine en termes de diminution d'HbA1c après 26 semaines (-1,24 %, -1,50 % vs -0,90 %, p < 0,0001). Les patients traités avec le liraglutide ont eu une diminution significative de leur poids par rapport aux patients traités par la sitagliptine (-2,9 kg et -3,4 kg vs -1,0 kg, p < 0,0001). Une plus grande proportion de patients traités par le liraglutide a eu des nausées transitoires vs les patients traités par la sitagliptine (20,8 % et 27,1 % pour les groupes liraglutide vs 4,6 % pour le groupe sitagliptine). La diminution d'HbA1c et la supériorité vs la sitagliptine, observées après 26 semaines de traitement par le liraglutide (1,2 mg et 1,8 mg), ont été maintenues après 52 semaines de traitement (-1,29 % et -1,51 % vs -0,88 %, p < 0,0001). Le transfert de patients du groupe sitagliptine vers le groupe liraglutide après 52 semaines de traitement a permis d'obtenir une diminution supplémentaire et statistiquement significative de l'HbA1c (-0,24 % et -0,45 %, IC 95 % : -0,41 à -0,07 et -0,67 à -0,23) à la semaine 78, cependant un groupe de contrôle formel n'était pas disponible.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l'efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg, en une injection par jour, et de l'exénatide 10 mcg, en deux injections par jour, chez des patients n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine et/ou sulfamide hypoglycémiant (HbA1c moyenne de 8,3 %), le liraglutide était statistiquement supérieur à l'exénatide en termes de diminution d'HbA1c après 26 semaines de traitement (-1,12 % vs -0,79 % ; différence estimée : -0,33 ; IC 95 % : - 0,47 à -0,18). Significativement plus de patients ont atteint un taux d'HbA1c inférieur à 7 % avec le liraglutide en comparaison à l'exénatide (54,2 % vs 43,4 %, p = 0,0015). Les deux traitements ont permis une perte moyenne de poids d'approximativement 3 kg. Le transfert de patients du groupe exénatide vers le groupe liraglutide après 26 semaines de traitement a permis d'obtenir une diminution supplémentaire et statistiquement significative de l'HbA1c (-0,32 %, IC 95 % : -0,41 à - 0,24) à la semaine 40, cependant un groupe de contrôle formel n'était pas disponible. Durant les 26 semaines, 12 effets indésirables graves sont survenus chez 235 patients (5,1 %) sous liraglutide, et 6 effets indésirables graves sont survenus chez 232 patients (2,6 %) sous exénatide. Il n'y a eu aucune tendance particulière en termes d'événements par classes de systèmes d'organes.
Dans un essai
clinique mené en ouvert, comparant l'efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg à celles du lixisénatide
20 mcg chez 404 patients n'ayant pas obtenu un
contrôle glycémique adéquat sous metformine (HbA1c moyenne de 8,4
%), le liraglutide était supérieur au lixisénatide en termes de diminution d'HbA1c
après 26 semaines de traitement (-1,83 % vs -1,21 %, p < 0,0001).
Significativement plus de patients ont atteint un taux d'HbA1c
inférieur à 7 % avec le liraglutide en comparaison au
lixisénatide (74,2 % vs 45,5 %, p < 0,0001), ainsi
qu'un taux cible d'HbA1c inférieur ou égal à 6,5 % (54,6 % vs 26,2
%, p < 0,0001). Une perte de poids a été observée dans les deux bras de
traitement (-4,3 kg avec le liraglutide et -3,7 kg
avec le lixisénatide). Des effets indésirables
gastro- intestinaux étaient plus fréquemment rapportés avec le traitement par liraglutide (43,6 % vs 37,1 %).
Absorption
L'absorption
du liraglutide administré par voie sous-cutanée est
lente. La concentration sérique maximale est atteinte entre 8 et 12 heures
après l'injection. Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 0,6 mg
de liraglutide, la concentration sérique maximale
estimée était de 9,4 nmol/l (poids corporel moyen
d'environ 73 kg). Après administration de 1,8 mg de liraglutide,
la concentration moyenne du liraglutide à l'état
d'équilibre (ASCt/24) était
d'environ 34 nmol/l (poids corporel moyen d'environ
76 kg). L'exposition au liraglutide diminue avec
l'augmentation du poids corporel. L'exposition au liraglutide
a augmenté proportionnellement à la dose. Le coefficient de variation
intra-individuel de l'ASC du liraglutide était de 11
% après administration d'une dose unique.
La biodisponibilité absolue du liraglutide après
administration sous-cutanée est d'environ 55 %.
Distribution
Après administration sous-cutanée, le volume de distribution apparent est de 11 à 17 l. Après administration intraveineuse du liraglutide, le volume de distribution moyen est de 0,07 l/kg. Le liraglutide se lie largement aux protéines plasmatiques (> 98 %).
Biotransformation
Dans les 24 heures suivant l'administration d'une dose unique de [3H]-liraglutide radiomarqué à des patients sains, le principal composant plasmatique était le liraglutide intact. Deux métabolites plasmatiques mineurs ont été détectés (≤ 9 % et ≤ 5 % de la radioactivité plasmatique totale). Le liraglutide est métabolisé de la même manière que les grosses protéines et aucun organe en particulier n'a été identifié comme étant la voie d'élimination principale.
Élimination
Après administration d'une dose de [3H]-liraglutide, le liraglutide intact n'a pas été détecté dans les urines ni dans les fèces. Seule une proportion minime de la radioactivité administrée a été excrétée dans les urines ou dans les fèces sous forme de métabolites issus du liraglutide (6 % et 5 % respectivement). La radioactivité urinaire et fécale a été principalement excrétée pendant les 6 à8 premiers jours respectivement, sous la forme de trois métabolites mineurs.
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de liraglutide, la clairance moyenne est d'environ 1,2 l/h avec une demi-vie d'élimination d'environ 13 heures.
Populations particulières
Sujets âgés
L'âge n'a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide d'après les résultats d'une étude
pharmacocinétique menée chez des patients sains et les résultats de l'analyse
des données pharmacocinétiques de population chez des patients de 18 à 80 ans.
Sexe
Le sexe n'a aucun effet cliniquement significatif sur la
pharmacocinétique du liraglutide d'après les résultats de l'analyse des
données
pharmacocinétiques de population chez des patients de sexe masculin et
féminin
et d'une étude pharmacocinétique menée chez des patients sains.
Origine
ethnique
L'origine ethnique n'a aucun effet cliniquement significatif sur la
pharmacocinétique du liraglutide d'après les
résultats d'une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients
d'ethnie blanche, noire, asiatique et hispanique.
Obésité
L'analyse pharmacocinétique de population suggère que l'indice de masse
corporelle (IMC) n'a aucun effet significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide.
Insuffisance
hépatique
La pharmacocinétique du liraglutide a été évaluée
chez des patients présentant un degré variable d'insuffisance hépatique dans un
essai en dose unique. L'exposition au liraglutide a
diminué de 13 à 23 % chez les patients qui présentaient une insuffisance
hépatique légère à modérée par rapport aux patients sains.
L'exposition était significativement diminuée (44 %) chez les patients
présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child Pugh > 9).
Insuffisance
rénale
L'exposition au liraglutide s'est révélée plus faible
chez les patients qui présentaient une insuffisance rénale par rapport aux
patients ayant une fonction rénale normale. L'exposition au liraglutide
a diminué de 33 %, 14 %, 27 % et 26 % chez les patients présentant
respectivement une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine Clcr de 50 à 80 ml/min), modérée (Clcr de 30 à 50 ml/min), sévère (Clcr < 30 ml/min) et en insuffisance rénale
terminale nécessitant une dialyse.
De même, dans un essai clinique de 26 semaines chez des patients diabétiques de type 2 présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr de 30 à 59 ml/min, voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), l'exposition au liraglutide était diminuée de 26 % en comparaison aux résultats observés dans un essai clinique chez des patients diabétiques de type 2 présentant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère.
Population
pédiatrique
Les propriétés pharmacocinétiques ont été évaluées au cours d'études cliniques
menées dans une population pédiatrique de patients diabétiques de type 2 âgés
de 10 ans et plus. L'exposition au liraglutide chez
les adolescents et les enfants était comparable à celle observée chez les
adultes.
Victoza n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les patients doivent être informés des précautions à prendre pour
éviter une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules ou
l'utilisation de machines, en particulier lorsque Victoza est utilisé
en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée ou génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des tumeurs non létales des cellules C de la thyroïde ont été observées lors d'études de carcinogénicité
sur 2 ans chez le rat et la souris. Chez le rat, aucune dose sans effet
nocif observé (DSENO) n'a été observée. Ces tumeurs n'ont pas été
observées chez des singes traités pendant 20 mois. Ces résultats
décrits chez les rongeurs sont dus à un mécanisme non génotoxique,
spécifique, médié par les récepteurs du GLP-1, auquel les rongeurs sont
particulièrement sensibles. La pertinence de ces résultats pour l'homme
est probablement faible mais ne peut pas être complètement exclue.
Aucun autre type de tumeurs liées au traitement n'a été identifié.
Les études effectuées chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet délétère direct sur la fertilité mais une légère augmentation des morts embryonnaires précoces a été observée à la dose la plus élevée. L'administration de Victoza en milieu de gestation a entraîné une perte de poids maternelle et une diminution de la croissance fœtale, avec des effets ambigus sur la cage thoracique chez le rat et une modification du squelette chez le lapin. Chez les rats exposés à Victoza, on a observé un ralentissement de la croissance néonatale, qui a persisté après le sevrage chez le groupe recevant des doses élevées. Il n'est pas établi si le retard de croissance des jeunes rats est imputable à une consommation de lait réduite due à un effet direct du GLP-1 ou à une baisse de la production de lait maternel induite par une réduction de l'apport calorique.
Victoza ne doit pas être utilisé si la solution n'est pas limpide et incolore ou presque incolore. Victoza ne doit pas être utilisé s'il a été congelé.
Victoza
peut être administré avec des aiguilles d'une longueur maximale de 8 mm
et d'un diamètre minimal de 32G. Le stylo est conçu pour être utilisé
avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist à usage unique.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
Le patient doit être averti du fait qu'il doit jeter l'aiguille
d'injection conformément à la réglementation en vigueur après chaque
injection et conserver le stylo sans aiguille d'injection attachée.
Ceci prévient les risques de contamination, d'infection et de fuite.
Cela garantit également la précision du dosage.
Liste I.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 12/07/2016 et 09/09/2016) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont :
- En association avec la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant, chez les patients avec un diabète de type 2 incontrôlé sous ces traitements de première intention, avec un écart à l'objectif glycémique supérieur à 1 %, et un IMC ≥ 30 ou assorti d'un risque de prise de poids sous insuline ou d'hypoglycémies préoccupant.
- En trithérapie en association à l'insuline basale et la metformine, chez les patients diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés par ces traitements et intolérants ou possédant une contre-indication à l'utilisation de sulfamide hypoglycémiant, ou en échec d'une trithérapie insuline/metformine/sulfamide hypoglycémiant.
Suite au JO du 15/01/2025 :
La prise en charge de cette spécialité est subordonnée au renseignement par le
prescripteur d'éléments relatifs aux circonstances et indications de la
prescription en vue de l'établissement du document prévu au III de l'article R.
161-45 du code de la sécurité sociale.
Les éléments devant être renseignés par les prescripteurs sont les réponses aux
questions suivantes:
. le patient est-il âgé de 10 ans ou plus ?
. le patient est-il atteint d'un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé par
un régime alimentaire et l'activité physique ?
- le liraglutide (Victoza®) est-il prescrit dans l'une des situations
suivantes:
. en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète;
. en monothérapie, quand l'utilisation de la metformine est considérée comme
inappropriée en raison d'une intolérance ou de contre-indications ?
Solution injectable.
Solution isotonique, incolore ou presque incolore et limpide ; pH = 8,15.
Cartouche (verre de type 1) munie d'un piston (bromobutyle) et d'une feuille en caoutchouc stratifiée (bromobutyle/polyisoprène) contenu dans un stylo prérempli multidose jetable en polyoléfine et polyacétal.
Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses de 1,8 mg.
Boîte de 2 stylos préremplis.
1 ml de solution contient 6 mg de liraglutide*. Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide dans 3 ml.
* peptide analogue au glucagon-1 humain (GLP-1) produit par la technique de l'ADN recombinant sur Saccharomyces cerevisiae.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Phosphate disodique dihydraté
Propylène glycol
Phénol
Eau pour préparations injectables
Novo Nordisk
12 Cours Michelet
Carré Michelet
92800
Puteaux
Téléphone : 01 41 97 66 00
Information médicale
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